JEUDI 19 JUIN 2003 FNAC DE BORDEAUX |
Nous avons tous nos petites vies plus ou moins paisibles, avec ses grands et ses petits plaisirs, ses grands et ses petits malheurs et nos grands rêves, ceux qui reviennent inlassablement : « Si seulement….. ».Certains resteront à jamais des chimères, mais en se donnant un peu de mal, en provoquant les choses, on peut parfois y arriver, tant il est vrai, selon moi, que « quand on veut, on peut », et parfois, c’est quand on y croit le moins que la vie nous fait un cadeau.
En ce 19 juin 2003, elle m’a fait un beau cadeau.
J’avais tout de même essayé de mettre quelques atouts de mon côté : ce jour-là, on inaugurait la nouvelle vaste FNAC de Bordeaux et Julien, en tant que parrain, allait, lui, inaugurer la petite salle de concert du magasin.
Concert privé : moins de 50 personnes. La condition obligatoire étant de décrocher un carton d’invitation, et pour cela d’être parmi les 50 premiers à acheter le dernier CD « Studio ».
« Quand on veut, on peut » : donc, ce jour-là, je travaille mais je me passe de déjeuner et vais au « pas de charge » à la FNAC .
Puis, le jour venu, le hasard a mis sur ma route, dans la file d’attente, Sabine, fan, mais sans plus : on sympathise, on bavarde, on rit puis le concert commence et on boit Julien des yeux- en tendant la main, on pourrait le toucher- et on « déguste « son mini-concert.
La rencontre privée qui a suivi n’aurait pas pû avoir lieu si nous ne nous étions pas rencontrées : c’est Sabine qui a abordé Dada, puis Didier : je n’aurais pas osé.
D’ailleurs, j’étais restée en retrait mais quand j’ai vu le non de la tête de Didier à Sabine, je n’ai pas réfléchi : je me suis approchée pour lui dire que j’avais participé à la soirée des fans du samedi précédent à Paris et ce détail a été le sésame.
Je n’oublierai pas le moment où Didier m’a prise par la main et m’a littéralement « tirée » vers la pièce où se tenait Julien. C’est comme cela que nous nous sommes retrouvées dans ce qui servait de loge à Julien. En tee-shirt, très décontracté, il a été à la hauteur de l’admiration et du respect que je lui porte depuis 1968.Nous avons un peu bavardé. Didier a fait de très belles photos et j’ai joué la vraie « groupie » en lui faisant dédicacer un tee-shirt. (Merçi Catherine 77 pour l’idée) que j’avais – à tout hasard- acheté pour l’occasion.
Tout çà n’a duré qu’un quart d’heure, mais il restera gravé dans ma mémoire et dans mon cœur à vie. Julien a tout fait pour nous être agréable durant ce moment « suspendu » dans le temps.
Pour moi, le symbole de cette rencontre restera cette photo où les visages sont volontairement coupés et où Didier a fait un gros plan de la poignée de main que nous nous sommes donnés et qui résume tout : respect, admiration, ferveur, émotion…
J’avais 2 rêves dans la vie : connaître les U.S.A. et me trouver sur une photo avec Julien. Alors, même si la vie , depuis, est devenue un peu difficile, je remercie le destin : j’ai réalisé mes deux rêves et je vous souhaite à tous d’en faire autant…
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