Le Châtelet : La dernière !
Posté : 16 mai 2013, 14:15
Arrivé assez tôt sur la place du Châtelet, j’entreprends une ballade en solitaire dans la rue Saint Denis rendue très vivante par les terrasses de café bondées de gens profitant d’un soleil bienvenue contrastant avec la grisaille de la veille.
La ballade se prolongeant un peu trop, c’est peu avant 20 heures que je franchis l’entrée du théâtre. A ma grande surprise, je rencontre Luc Plamondon et Jean-Loup Dabadie dans un endroit insolite où l’on se rend par précaution avant le début d’un spectacle. Ils discutent entre eux et je les attends dans le hall. « Je suis fier de vous croiser Monsieur Jean-Loup Dabadie », il me prend par l’épaule et nous faisons la conversation quelques minutes, sa femme souriante nous écoutant ; quelle gentillesse et quelle disponibilité ce grand Monsieur !
Me voici installé dans mon fauteuil, le même qu’occupait mon fils la veille. Les lumières bleues s’éteignent et laissent place à la simple lumière jaune éclairant l’unique piano de Julien. Mais pas de Julien ! Le public applaudit mais se lasse laissant place à un silence angoissant. ; toujours pas de Julien, que se passe t-il ? Alors le public, peut-être sur votre initiative les filles, entame « Ma préférence ». Extraordinaire ! Enfin Julien arrive mais manifeste dès la fin de la première chanson un problème de retour en ouvrant sa veste vers les coulisses. Mais pas de technicien à la rescousse. Résigné, Julien entame « le petit vieillard qui chantait mal » mais perturbé doit se reprendre dès le départ, le petit vieillard était devenu « drôle » trop vite. Julien quitte son piano pour la troisième chanson et enfin un technicien court derrière lui pour replacer le boîtier placé dans son dos au niveau de la ceinture, ce qui était probablement la raison du problème. Julien lève les bras, ce qui fait sourire le public puis il demande qu’on l’excuse semblant très compréhensif vis-à-vis de son technicien à qui il ne rejette pas la faute. Quel professionnalisme et quel sens des responsabilités ! Et la suite, un grand Julien, comme d’habitude, une voix encore plus claire que la veille malgré un public un peu plus réservé. Pour autant, les personnes autour de moi ne tarissaient pas d’éloges à la fin du concert même ce Monsieur qui, peu emballé au départ et ne faisant qu’accompagner sa femme, a manifesté son étonnement quant à l’immense performance de l’artiste et de ses deux musiciens.
Merci Julien, merci et encore merci.
La ballade se prolongeant un peu trop, c’est peu avant 20 heures que je franchis l’entrée du théâtre. A ma grande surprise, je rencontre Luc Plamondon et Jean-Loup Dabadie dans un endroit insolite où l’on se rend par précaution avant le début d’un spectacle. Ils discutent entre eux et je les attends dans le hall. « Je suis fier de vous croiser Monsieur Jean-Loup Dabadie », il me prend par l’épaule et nous faisons la conversation quelques minutes, sa femme souriante nous écoutant ; quelle gentillesse et quelle disponibilité ce grand Monsieur !
Me voici installé dans mon fauteuil, le même qu’occupait mon fils la veille. Les lumières bleues s’éteignent et laissent place à la simple lumière jaune éclairant l’unique piano de Julien. Mais pas de Julien ! Le public applaudit mais se lasse laissant place à un silence angoissant. ; toujours pas de Julien, que se passe t-il ? Alors le public, peut-être sur votre initiative les filles, entame « Ma préférence ». Extraordinaire ! Enfin Julien arrive mais manifeste dès la fin de la première chanson un problème de retour en ouvrant sa veste vers les coulisses. Mais pas de technicien à la rescousse. Résigné, Julien entame « le petit vieillard qui chantait mal » mais perturbé doit se reprendre dès le départ, le petit vieillard était devenu « drôle » trop vite. Julien quitte son piano pour la troisième chanson et enfin un technicien court derrière lui pour replacer le boîtier placé dans son dos au niveau de la ceinture, ce qui était probablement la raison du problème. Julien lève les bras, ce qui fait sourire le public puis il demande qu’on l’excuse semblant très compréhensif vis-à-vis de son technicien à qui il ne rejette pas la faute. Quel professionnalisme et quel sens des responsabilités ! Et la suite, un grand Julien, comme d’habitude, une voix encore plus claire que la veille malgré un public un peu plus réservé. Pour autant, les personnes autour de moi ne tarissaient pas d’éloges à la fin du concert même ce Monsieur qui, peu emballé au départ et ne faisant qu’accompagner sa femme, a manifesté son étonnement quant à l’immense performance de l’artiste et de ses deux musiciens.
Merci Julien, merci et encore merci.