Extrait du récit posté sur le forum
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....Après être passées dans un dédalle de couloir nous entrons dans une pièce et Julien arrive, il parle avec quelques personnes et se tourne vers nous. Il reconnaît d’emblée Hanneke, moi je pense qu’il cherche quand il a bien pu me voir. Je lui présente Maman et Aurélie qui sont très émues. Julien est comme à son habitude accueillant, prévenant, d’une gentillesse et d’une simplicité que bien des personnes qui n’ont pas son talent sont dépourvus. Je lui donne mon bouquet « spécial » fait de bougies, de fleurs en papier et de sucettes, je lui rappelle les précédents, ceux également un peu « bizarres » que j’ai confectionnés à son intention et que je lui remets d’habitude après cœur volcan. Je crois que là il se rappelle (peut être que je me fais des illusions, il voit tellement de personnes). Il propose lui-même de prendre quelques photos, c’est si gentil à lui, prendre sur un temps précieux qu’il n’a pas … il doit entrer sur scène dans moins d’un quart d’heure … Je voudrais que le temps s’arrête tout en ayant conscience qu’il faut le retenir le moins longtemps possible. Je pense à Blandine, à Inge à tant d’autres qui n’ont pas pu venir à Liège, et surtout à Cathy et Bribri. Cela me gâche un peu de mon plaisir de bénéficier de ces minutes privilégiées sans elles. Je demande à Julien ce qu’il pense des textes que je lui ai remis le 20 mai, mais il semble là aussi ne plus se souvenir de mon book, il est tellement sollicité que je comprends qu’il ne puisse se souvenir de tout, mais j’avais mis tellement de moi dans les écrits que je lui avais confiés… peut être les lira-t-il … plus tard… Maman lui offre une bouteille de vin, Martine une écharpe, Julien est tout sourire et signe volontiers pour ma tata yoyo restée à Paris. Il chantonne pour se chauffer la voix. Quel amour ce mec ! Outre son timbre et ses talents de compositeur et d’interprète, j’admire son comportement, la façon dont il s’investit pour les autres, ses choix, ses préférences à lui. On lui rappelle qu’il a peu de temps, il nous souhaite un bon spectacle et nous regagnons la salle. Martine fond en larmes, Aurélie est aux anges et maman aussi, puis tout d’un coup elle m’interpelle : ‘j’ai oublié de lui dire que moi aussi j’étais née le 4 octobre » Arffffffff ce sera pour une autre fois …. |
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