Discographie de Julien Clerc dans sa première maison de disques Pathé Marconi (1968/1981)

L’ascension spectaculaire d’un jeune homme qui, avec le don et la grâce, sût séduire la foule.

Enfance

Paul-Alain Leclerc (plus connu sous le pseudonyme de Julien Clerc) fut élevé en semaine par son père et visitait sa mère le week-end. Il fut tout jeune baigné par deux cultures : la béguine et du Brassens chez sa mère (son grand-père maternel venait des Antilles) et la musique classique chez son père. Son père se remaria, et c’est sa nouvelle épouse qui enseigna le piano au jeune Paul-Alain Leclerc.
En classe de terminale, Paul-Alain rencontre Maurice Vallet, dit Momo, qui devient son parolier.
C’est au Palladium que Julien fait ses premiers essais lorsqu’il est en faculté.
Des copains « snobs » (tel que Julien les a décrits lors d’un interview dans « Salut Les Copains ») l’engagent lui et son ami Jean Rayteux, bassiste, (qui l’accompagnera ensuite dans les années 70 dans ses tournées) pour chanter dans des soirées privées afin d’animer des soirées à Auteuil ou Passy. Julien chante alors du Dutronc.
En 1966, Julien Clerc échoue à l’entrée de Science Po. La question portait sur Léon Blum… Quelques années plus tard, Julien Clerc se frottera encore avec ce personnage, avec l’Opéra « Front Populaire 36« . Mais nous n’en sommes pas encore là.
Julien part en vacances avec des amis en Corse, dans une boîte dénommées « Au bout du monde » on recherche un chanteur. Julien se propose et interprétera entre autre pendant tout l’été : « Les élucubrations » d’Antoine ou encore « Les Playboys » de Jacques Dutronc.
La légende raconte qu’un jour Julien Clerc rentre dans le café près de la Sorbonne, nommé l’Ecritoire et s’écrie  » Qui veut m’écrire des paroles ? » et ce fut la rencontre avec Étienne Roda-Gil (le poète) et de Paul-Alain Leclerc (le compositeur).

1967 : Premiers pas

Par le biais de sa cousine, Paul-Alain a la possibilité de passer en décembre 1967 une audition chez Pathé Marconi. Il chante « Hécatombe » de Brassens, la peur au ventre. Le producteur, Bob Socquet, s’exclama: « C’est pas rien! » Il signe un contrat de sept ans ! et devient Julien Clerc. Interviewé, Julien dit l’avoir trouvé son nom de scène en épluchant un calendrier éphéméride.
Egalement, Bob Socquet a également indiqué avoir la paternité de cette trouvaille. Pour le prénom, il aurait été inspiré par le personnage beau, ténébreux et ambitieux qu’est Julien Sorel, le héros du roman le Rouge et le Noir de Stendhal. Quant au nom de famille, c’était parce que Bob Socquet s’appelait en réalité Socquet-Clerc Qu’importe qui en eu l’idée, le nom de scène de Paul Alain Leclerc allait devenir Julien Clerc.

Bob Socquet lui présentera l’arrangeur Jean-Claude Petit, et c’est bien sûr Julien qui composera ses mélodies. Alors que la jeunesse se révolte sur les barricades, le 9 mai 1968 sort « La cavalerie« . Il sortira deux jours avant que n’éclatent les grèves générales et le titre aura donc la chance de passer en boucle puisqu’il n’y aura pas d’autres nouveautés! Le texte se fond avec la période : « j’abolirai l’ennui » clame la chanson !

Première apparition de Julien
Clerc à la télévision en 1968

La chanson passe également sur Europe 1, et la programmatrice a craqué pour ce titre. Elle se dénomme Marie-France Brière et elle en parle à son mari, Bertrand de Labbey, directeur du Rideau Rouge, société d’édition musicale fondée par Gilbert Bécaud. Bécaud étant lui-même un « poulain » de Pathé Marconi, Bertrand de Labbey appelle Bob Socquet afin que Julien le rencontre.
Julien signera un contrat aux Éditions Rouges pour les titres à venir.

Julien Clerc avoua 50 ans plus tard (le 3 avril 2022 lors de l’émission de  « Vivement Dimanche ») qu’un jour Bécaud lui avait dit : « Franchement, je ne comprends rien. Je ne comprends pas ce que tu racontes, mais ça me plaît. »

En juillet 1968, Julien sort un 45 tours de quatre titres, dont « Ivanovitch » (texte écrit par Maurice Vallet). Le personnage d’Ivanovitch est inspiré d’un poème en prose de Blaise Cendrars qui s’intitule Kolia Nicolaï Ivanovitch. Contre toute attente, cette référence culturelle n’empêche pas le titre « Ivanovitch » de devenir l’un des plus grands tubes de l’année.
Julien apparaît à la télévision emmitouflé dans un gros manteau de fourrure…

Julien Clerc avec Salvatore Adamo en 1971

L’automne 1968, en tournée avec Adamo, Julien chante trois titres en première partie du spectacle.

Delta Yann le Dauphin Julien Clerc Julien ClercSur tes pas

1969

Printemps 1969 : Julien Clerc se retrouve à faire la première partie de Gilbert Bécaud à l’Olympia.
Début 1969, sort le troisième 45 tours quatre titres de Julien Clerc avec en particulier le titre «Yann et les dauphins», couronné par le Prix du disque de l’Académie Charles Cros.

Puis en juillet, sortira «La Californie». Chanson sur le rêve d’évasion de l’Amérique sauvage, où se mêlent la cannelle et les palétuviers. Dernière chanson sortie avant les événements de mai 1968, fut diffusée en boucle. La jeunesse prit cette chanson au pied de la lettre et assimila le chanteur au personnage aventurier.
Dès ce jour le malentendu se perpétua.

Ce titre fut classé dans les premières places des hit-parade.
Mais pendant ses représentations, Julien est approché par Bertrand Castelli, le producteur pour la France de la comédie musicale «Hair».
Pour lire plus sur l’aventure sur Hair, avec Julien, cliquez ici.

Julien Clerc et Gilbert Becaud

Pochette du disque Hair

1970 : Volume 2 « Des jours entiers à t’aimer »

Julien Clerc à l’Olympia en 1970

En mai 1970 sort son album «Des jours entiers à t’aimer».
Tout lui réussit, il vit un grand amour avec France Gall, (son prénom c’est Isabelle) mais Julien l’appelle Babou (pour les non-initiés). En décembre 1970, il remonte sur la scène de l’Olympia, en vedette cette fois-ci. Tout le gratin du show business est là. Il aura même droit au félicitations de Barbara et de Brel. Il fait la couverture de nombreux magazines.

 

 

Disque 45 tours Carthage – Des larmes sucrées

 

Disque 45 tours « Les fleurs des gares »

Disque 45 tours « 4 heures du matin »

1971 : Volume 3

En février 1971, sort un des tubes de Julien Clerc : «Le cœur volcan».

 

Julien Clerc
45 tours de « Cœur volcan »
et « Mon alezan« 
Julien Clerc
45 tours de « Cœur volcan »
et « Mon alezan« 
Julien Clerc
45 tours de «Niagara»
et «Et surtout»

Le cœur volcan

Mon alezan

Ce n’est rien

« Ce n’est rien », gros succès de ventes. L’album se vend à 200 000 exemplaires.

1972 : « Liberté, Égalité… ou la mort »

En 1972 sort l’album « Liberté, égalité…ou la mort ».

Concert Olympia

Du 28 décembre 1971 au 16 janvier 1972, Julien refait un véritable triomphe à l’Olympia. En 1972, Julien fait une grande tournée en Afrique noire et au Maroc.
La même année, Bécaud et Bertrand de Labbey se brouillent, et de Labbey fonde les éditions Sidonie.
«Si on chantait» devient un tube!

1973 : JULIEN « ça fait pleurer le bon Dieu »

L’année 73 marque un tournant dans son travail. En effet, pour l’album « Julien » qui sort le 3 septembre, il abandonne son arrangeur attitré, Jean-Claude Petit, pour un anglais, Bill Shepherd.

Des couvertures d’albums très tendances…
Julien Clerc Julien Clerc

Concert Olympia

En 1972, une amie de Julien, Martine Cartegini, travaillant dans la haute couture lui présente Karl Lagerfeld. Ce dernier appréciait le talent de Julien Clerc. C’est lui qui va créer le costume de scène de Julien Clerc pour son spectacle en 1973 à  l’Olympia. Après l’Olympia, Julien Clerc part sur les routes pour une grande tournée à travers la France. Puis il part à Tahiti et à Nouéma. L’album « Julien Clerc avec vous » sortira la même année.

Concert Olympia 1974

1974 : « Terre de France »

 

Dans ce sixième album, Julien interprète notamment le titre « Sans toi », écrit par Maurice Vallet.

En février 1974, Julien Clerc reçoit cinq disques d’or pour la totalité des ventes de ses albums précédents.(cliquez ici pour plus d’informations )
Julien Clerc (pochette de disque)   Pochette de disque    Julien Clerc  Julien Clerc (pochette de disque) Julien Clerc en 1975 Julien Clerc
En avril 1974, Bertrand de Labbey, son agent, crée Art Média Variétés, en association avec Gérard Lebovici.

« Ballade pour un fou »

Ballade pour un fou (loco, loco)

Horacio Ferrer avait écrit un texte qui avait été mis en musique par Astor Piazzolla. Le titre s’appelait « Balada para un loco ». En 1968, elle fut chanté pour la première fois par la chanteuse Amelita Baltar (qui devint ensuite la compagne de Piazzolla). En 1974, Etienne Roda-Gil en fit l’adaptation:«Ballade pour un fou».
Le titre reste plusieurs semaines au hit parade, et 100 000 exemplaires du 45 tours seront vendus.

Julien, séduit par le titre, décide de l’intégrer dans son album près de 20 ans plus tard.

Du côté perso…

France Gall quitte Julien.

1975 : ALBUM N°7

Julien Clerc au Japon

De 1974 à 1975, Julien se produit sur les scènes du monde entier, de la Réunion au Liban puis du Canada en passant par le Japon.

En octobre 1975 sort l’album «Julien Clerc Numéro 7», un album qui a la couleur de son âme, triste. Les textes sont désespérés pour la plupart, relatant des amours déçus. Parfois certains textes sont des appels au secours ou une prière pour le retour de l’aimée: «Souffrir par toi n’est pas souffrir» (voir détails de son histoire d‘amour avec France Gall)

 

Deux titres un peu plus gais sont écrits par Etienne Roda-Gil : «Elle voulait qu’on l’appelle Venise» et  «This Melody».

 

 

En 1975, Julien Clerc remonte sur la scène de l’Olympia, toujours habillé par Karl Lagerfeld. Il a l’idée de lui faire porter deux chemises l’une sur l’autre pour « l’épaissir». Le tout sur un simple jeans.

 

Du côté perso…

La même année, Julien Clerc joue le rôle principal dans un film intitulé«D’amour et d’eau fraiche». Lors du tournage, Julien a un coup de foudre pour l’actrice principale, Miou-Miou qui deviendra sa compagne. Du même coup, il devient aussi le père de la fille de Miou-Miou, Angèle.

Julien ClercJulien Clerc This MelodyRominaJulien ClercJulien Clerc (pochette de disque)Julien Clerc (pochette de disque)Julien Clerc
45 tours entre autres: « This Melody », « Romina », »Loco »,

1976 : « A mon âge et à l’heure qu’il est »

45 tours Romina

Afin d’enrichir son répertoire, Bertrand de Labbey, l’agent de Julien, lui conseille de faire appel à de nouveaux auteurs. Il lui fait rencontrer Maxime Le Forestier et Jean-Loup Dabadie.
En 1976 sort un 45 tours intitulé « Romina » dont le texte est signé par Maurice Vallet, qui fut un très grands succès.

 

En novembre 1976, sort également le 8e album avec des textes signés par d’autres auteurs comme Dabadie avec «Le cœur trop grand pour moi» ou encore Maxime Le Forestier «A mon âge et à l’heure qu’il est» ou encore le titre «amis».

Nouveaux auteurs, mais aussi nouveaux musiciens. La même équipe se forme pour l’enregistrement du disque et sur scène. Ébauche d’une politique de groupe musical à la manière des Anglo-Saxons. Les arrangements sont de Michel Bernholc, Christian Padovan et Gérard Kawczynski.

Tournée triomphale en Hollande: Amsterdam, Rotterdam, La Haye…

« Partir » -Duo avec Sylvie Vartan

45 tours « Partir »

Cette année Julien devait chanter en duo avec Sylvie Vartan la chanson « Partir » dans le cadre de « Dancing Star ». Ce texte a été écrit par Jean-Loup Dabadie et pour l’occasion, elle sera enregistrée en duo, cette année là. Mais finalement Julien Clerc sera remplacé par Michel Sardou. Julien enregistre une version solo de « Partir » et c’est un succès! La version avec Sylvie Vartan ne sera disponible dans nos bacs dans l’intégrale de 1993.

 

1977 : Concert « Palais des Sports »

C’est au Palais des Sports, en janvier 1977, que Julien Clerc chante ses nouveaux titres. Avec le groupe québécois Beau Dommage (la Complainte du phoque en Alaska), ainsi que la guitariste Geneviève Paris, seule ou en duo avec Julien: «Tu dis ça».

Tournée en France, Suisse, Belgique. Sortie d’un triple album «live» du Palais des Sports.

1978 : « Jaloux »

Pochettes de deux 45 tours: «Jaloux » en bas à gauche, «Macumba » au milieu et «Le cœur nu » en bas à droite. (Vous remarquerez l’effort du marketing dans la recherche d’une jaquette originale…).

Julien Clerc   Julien Clerc Macumba Le coeur nu Julien Clerc

Travailler c’est trop dur

À l’automne 1978 sort l’album «Jaloux». Gros succès en matière de ventes (400.000 exemplaires) grâce au titre de Jean-Loup Dabadie «Ma préférence». Il interprète également le titre «Travailler c’est trop dur»: une chanson provenant du folklore acadien, remise au gout du jour avec la musique cajun de Zacharie Richard. Julien donne des concerts triomphaux au Palais des Congrès.

« Travailler c’est trop dur » (l’original)

 

« Ma préférence »

Du côté perso…

En 1978, un autre joie, la naissance de Jeanne.

1979 : « 36 Front Populaire »

Etienne Roda-Gil s’est attelé à un livret dont le thème est le Front Populaire de 1936, période du gouvernement Léon Blum. La musique est composée par Jean-Pierre Bourtayre et l’arrangement est de Jean-Claude Petit, qui dirigera à cette occasion l’Opéra de Paris. Le spectacle met en scène deux trains qui se croisent, l’un transporte des ouvriers qui s’acheminent sur les lieux de leurs premiers congès payés, l’autre transporte des volontaires des Brigades internationales, qui s’en vont en Espagne combattre le franquisme et tenter de sauver le Front populaire espagnol.
Malheureusement, ce projet restera à l’état du disque et cet opéra rock ne sera jamais financé.

 

36 Front populaire

45 tours Ça commence comme un rêve d’enfant / Barcelone 36

Julien Clerc continue à interpréter régulièrement lors des concerts, le titre : «Ça commence comme un rêve d’enfant ».

1979 : « Emilie Jolie »

En 1979, Julien Clerc chante une chanson dans le conte musical «Emilie Jolie», œuvre destinée aux enfants de Philippe Chatel. Le thème est simple et universel : le rêve d’une enfant qui se projette dans son imaginaire fabuleux. La morale du compte : « Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve ». L’album se vendra à un million d’exemplaires. En décembre 1980, une version télévisée du conte fut diffusée sur Antenne 2 (devenue France 2) et réalisée par Jean-Christophe AVERTY.

Liste des interprètes:
le conteur : Henri SALVADOR
le lapin bleu : Robert CHARLEBOIS
le grand oiseau : Julien CLERC
l’autruche : Sylvie VARTAN
la sorcière : Françoise HARDY
la baleine de parapluie : Isabelle MAYEREAU
le hérisson : Georges BRASSENS
l’horloge : Danielle DARRIEUX
l’extra-terrestre : Philippe CHATEL
le petit caillou : Yves SIMON
le coq : Alain SOUCHON
l’âne : Laurent VOULZY
le loup : Eddy MITCHELL
le raton-laveur rêveur : Louis Chédid
le prince charmant débutant Philippe CHATEL

 

1980 : « Quand je joue »

En 1980, Julien Clerc se déchire avec Etienne Roda-Gil. Ils entament une longue séparation… qui durera 10 ans.

Cette année-là, Julien Clerc, sort l’album « Clerc Julien » avec la chanson « Quand je joue » de Luc Plamondon. Plus de 150 000 exemplaires vendus.

 

Également en 1980, sort l’album «Sans entracte» avec deux textes de Serge Gainsbourg, le tube «Jungle Queen» et également «Mangos».
Cette année, une chanson marquera la carrière de Julien Clerc. A cette époque, la peine capitale était toujours légale en France, et Jean-Loup Dabadie a écrit un texte farouchement abolitionniste : «Assassin assassiné». La chanson évoque le condamné à mort qui lui-même devra mourir pour avoir perpétué un meurtre. Julien n’interprétera qu’une fois cette chanson à la télévision. (Voir la page sur Jean-Loup Dabadie)

 

Julien Clerc au journal télévisé d’Antenne 2

Le 11 mars 1980, Julien prend position contre la peine de mort à la rédaction d’Antenne 2. Interrogé par le chroniqueur judiciaire Paul Lefebvre, il dira: «On ne peut pas répondre à la mort par la mort ».

Palais des congrès

Du 30 octobre au 11 novembre 1980, Julien Clerc est au Palais des Congrès. Il est accompagné d’anciens de ses musiciens comme Christian Padovan, Gérard Bikialo… et se joint à l’équipe des musiciens Anglo-Saxons, qui rajoute à la sonorité de la consonance rock.

Lors de ce concert, Julien Clerc se met au piano, et chante «L’Assassin assassiné» : La salle est envahie par le silence.
Notons ici, que la prise de position de Julien Clerc était hautement risquée.
La majorité des Français était pour la peine de mort.
(Un sondage réalisé par la Sofres le 10 septembre 1981 donne 62 % de la population française favorable au maintien de la guillotine.)
Lors de la campagne présidentielle, François Mitterrand annonce que s’il est élu président de la République, il soutiendra un projet abolitionniste.
L’abolition de la peine de mort est votée par 161 voix contre 126 à l’assemblée Nationale et publiée au journal officiel en octobre 1981.

Du côté perso…

La même année, Julien Clerc se sépare de Miou-Miou

1981 : Concert « Vendredi 13 »

Un concert eut lieu à Lyon le 12 et 13 mars dont l’enregistrement a fait l’objet d’un double album intitulé «Vendredi 13». Après ce concert Julien fait une pause.

En 1981, deux grandes résolutions:
– Julien quitte Pathé Marconi et signe avec Virgin. Julien sera le premier artiste français de renom à signer un contrat avec Virgin.
– Julien Clerc se fait couper les cheveux!
Une autre époque va naître!